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Les Rimailleurs Vs. Acoosmik

by Les Rimailleurs & Acoosmik

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    L'affrontement inédit de deux groupes Haut-Normands.
    5 thèmes imposés, 2 propositions.
    Laquelle obtiendra votre suffrage?
    Supportez votre équipe sur les Internets.
    Rouen Vs. Le Havre.
    Face A: Les Rimailleurs - 2013, Année Héroïque
    Face B: Acoosmik - Vieilles Canailles
    Purchasable with gift card

     

1.
Tonton Georges : Écoute la grosse guitare, qui arrive dans ta p'tite poire, Tu peux aller t'coucher, j'te raconterai une histoire. Il était une fois deux groupes de rap, L’un qui v’nait de Rouen, et l’autre du Havre, L’un qui était plutôt cool et doué, L’autre qui ne l’était pas mais le voulait. Un jour, ils burent des bières, un défi se jetèrent, Choisirent cinq titres : de chaque côté, cinq morceaux, ils d'vaient faire. C’était inégal, comme jouer l’Allemagne en demi-finale à Séville, On sait qu’au final, Les Rimailleurs gagnent, mais tu l’devineras assez vite. Le Jules : Hey yo ! Salut bande de nuuuls, c'est Le Juuules, j'suis venu tout pulvériser, Déguisé, dans un pull, négligé, Même enveloppé dans ton papier bulle, j't'ai brisé, Tellement chaud qu'j'écris mes trucs sur papier sulfurisé, Oh-Oh, J'peux aller un peu plus vite si tu veux, Tu peux me suivre sur le beat si tu peux, Qu'est-ce que tu fais ? Tu rappes mal, tu titubes, Dis à tes schtroumpfs qu'on vient pour leurs p'tits culs bleus. Et si je te disais dès l'intro, qu'sur nos deux groupes y en a un d'trop. V'là l'avis d'un pro : Vos faces ressemblent à vos fesses et vos textes à vos impros ! Kesta : On a ressuscité un Posse décédé P’tite Star, Guy Georges et DJ DVD Un peu dépassés pas bien réveillés Comme John Spartan quand il a envie de chier Quand je vois Les Rimailleurs j’ai un pincement au cœur Je me dis qu’on n’aurait peut-être pas dû jouer au docteur Mais maintenant il est l’heure d’assumer ses erreurs Comme un vétérinaire les achever sans douleur Comme dans Highlander il ne doit rester qu’un Groupe de Rap sur ce disque à la fin Ils disent « Aie » ils pleurent parce qu’enfin Ils pensaient exploser passer sur TF1 Faire de la maille voire de l’or et peut-être quitter Rouen Dommage que cette opus en téléchargement Soit gratos pour les sauces tout le monde même nos mamans Même si certains lyrics ne sont pas pour les parents Djar One : Yo pourquoi leur face pue ben parce qu’on n’est pas dessus Donc les b-boys seront déçus leur redemanderont des sous Comme un arnaque la dessous y’a qu’un crew qui vaut le coup Tel une friandise bi-goût tu préfères toujours un coté de la gourmandise Quoi que t’en dise. Nous on crée les tendances dans le son Pour ça que tant de gens dansent Les wacks ? Tu sais ce que j’en pense je pèse lourd au mic Le mack des samples descend le beat comme la Bomba C’est pas de la Samba mais la foule s’emballe Leur groupe on s’en bat il ne vaut pas cent balles ! Senbeï : C’n’est que l’intro… duction mais tu vois l’blème / Un groupe de trop… ducon demande pas l’quel / Tu vois l’aut’ crew… tu comprends qu’il bat d’l’aile / Faut dire qu’les trous… duc’ nous on les malmène / Un d’trop sur c’t’instru s’incruste un intrus / Qui du maso a tous les symptômes / Un d’trop donc le scrutin va faire un frustré / Qu’a zappé un truc, y’a qu’un trône / Obligé d’rallumer l’bucher / Désolé nous on n’recycle pas nos déchets / Le Serpat Crew sort vainqueur sans tricher / Attends mec c’est pas tout, y’a encore nos DJs /
2.
Le Jules : Tous les jours, (tous les jours), la même routine, J'attends qu'la roue tourne, mais, Ma vie j'la contourne, mec, Ou j'passe au travers, c'est du pareil au même, J'regarde mon potentiel, s'envoler très haut dans l'ciel, Bientôt la trentaine, mais j'vis comme en quarantaine, Enfermé d'vant l'écran terne d'une télé qui n'a pas d'antenne, J'ai perdu des heures par centaines, l'air un peu hagard, Ma barre de vie se vide comme dans un jeu d'bagarre, J'ai toujours été bavard, mais quand il fallait agir, C'est comme si j'laissais ma part à qui voudrait mon avenir, Se contenter d'être moyen ou vouloir être meilleur, S'donner les moyens ou rester un, mauvais "player", j'dois choisir. J'dois prendre mon passé par les cornes, Et passer l'balai, car j'ai assez parlé. Au lieu d'moisir, j'vais changer d'cap et m'barrer, Mettre une cape et m'marrer, Même les gars préparés n'sauront plus quoi dire… /// Refrain : Ouais j'en ai marre de vivre cette barre de vie, J'me barre, je laisse l'appart' vide, J'relance la partie, allez c'est parti ! Je laisse au placard le type que j'étais, je prépare le titre. Plus peur quand j'regarde le vide, J'ai r'lancé la partie, ça y est j'suis parti ! Tonton Georges : Au-dessus de ma tête, Flotte un tas de pixels, J’tiens les manettes, mec, mais je ne tire pas les ficelles. Je fais des quarts de cercles, pendant que le monde bouge, Ma barre de vie s’emplit chaque jour de zones rouges. Comme si j’avais pris l’mauvais personnage, J’connais pas les combos, je joue comme un gros naze... Depuis le berceau, à ce niveau, Pas de soluce, pas de bonus, Peu à peu j’perds mon ambition, et mon tonus. Nourri d’espoir, je n’fais que prendre du bide, J’me r’garde plus dans la glace, car j’ai la peur du vide. Manchot, j’sais pas saisir ma chance, Déçu, comme un socialiste en France. J’collectionne les comics, mais ma vie est triste, J’ai la dalle, pas la Gall, alors faut qu'je résiste, Changer d’costume, mettre un truc héroïque, Prendre la vie comme après un long rêve érotique. Refrain
3.
Le Jules : Ça y est j'me lance, super-héros freelance, Après ces années d'silence, j'ai pris ma licence, Car, depuis l'accident, en cours de science, Dès qu'je touche à un micro, j'de-de-de-de-viens immense ! Tonton Georges : Enfermé dans ma piaule comme si j'étais dans la bat-cave Sur mes machines, j'fais des instrus qui tabassent grave, Avec trois fois rien, du bric et du toc, Mais à la fin, les super-vilains vont se chier dans le froc. Le Jules : J'pose mes cartes de visite à droite à gauche, mais les gars la lisent vite, Et puis la mettent avec les autres, pour un taf ya mille types, Bons à rien et prêts à tout, pour piquer la place à bibi, 'M'faudrait un coup d'pouce pour tous les aplatir comme des paninis... Tonton Georges : J'ai rencontré ce type, engoncé dans son slip bleu, Pris dans une rixe, en train d'faire son possible. Parce que j'aimais son style, qu'à deux c'est plus facile, Je lui ai proposé d'faire partie d'mon équipe. /// Refrain : Tous cannibales, dans ce Morfal Combat, C'est la loi du plus fort, donc c'est mort, laisse tomber... Heureusement qu'on a le moral qu'on a, Sinon ça f'rait un bail qu'on serait morts, laisse tomber... Ils ont la dalle, dans ce Morfal Combat, Mais, on a la balle, donc c'est mort, laissez tomber, Ils ont déjà gravé nos deux pierres tombales, Mais, on n'est pas vraiment d'accord pour laisser tomber. Le Jules : À peine on débarque, qu'on commence à s'démarquer, À peine on démarre que des jaloux veulent nous démasquer. Ils voudraient percer notre secret et nous décalquer, Ils nous suivent de près, j'entends leurs sales dents rayer l'parquet... Tonton Georges : De toutes parts, des roublards, au détour des couloirs, Des coups d'coudes, des coups d'boule, Compte pas sur un coup d'pouce ! Des coups d'pute, des coups bas, Compte plutôt sur tout ça, Tous courent après la gloire, comme des chiens sur un bout d'gras ! Dans c'métier, faut pas des nerfs, mais un Homme d'Acier, Surveille bien ton cul, 'sont prêts à ramasser c'que t'as chié. Prêts à mettre un bout d'kryptonite dans mes bottes, Mais faut plus qu'un caillou pour nous stopper moi et mon super pote ! Le Jules : Tous les coups sont permis, pour atteindre le sommet, J'te conseille de faire mine, de bien feindre le sommeil, Si tu veux pas qu'ces vermines, en profitent pour t'assommer, Car souvent ils t'exterminent, pendant "1, 2, 3 soleil". /// Refrain Tonton Georges : On a les crocs ! Les meilleurs super-pouvoirs ! On est trop des héros, tout le monde veut nous voir. Tous les gosses rêvent de nos accessoires, Et leur maman qu'on puisse passer c'soir ! Le Jules : Sans tricher, on s'est fait notre place, depuis qu'on s'est entiché, de cette lourde tâche. Au début, tout l'monde s'en fichait, Mais plus maintenant, Plus personne peut nous empêcher de briser la glace ! Oui, notre part du gâteau, on l'a mérité, C'est la vérité, on a connu bien des péripéties. Ces pseudos héros périmés, dans le périmètre, Voient le péril naître, quand on fait rimer "bottes" et "périnée". Tonton Georges : On a la plus grosse... motivation, Mais ça suffit pas à payer toutes les cotisations. Faut mettre les bouchées doubles, Montrer que c'est nous, les meilleurs à c'jeu, Rimailleurs, on peut rien faire d'mieux et puis c'est tout ! /// Refrain
4.
Tonton Georges : Alerte, alerte, alerte, alerte sur la ville ! Un truc dans l’air, a l’air de rendre tout l’monde super triste ! On nous appelle à l’aide, faut qu’on agisse super vite, On se ramène avec nos supers micros et nos beats ! Le Jules : Avant ils f'saient la fête, mais quelqu'un a peut-être, Changé la première lettre : maintenant ils font la tête... Cloitrés dans leur appart', comme s'ils n'avaient rien à s'mettre, Ils sortent plus par la porte de chez eux, mais par la f'nêtre… Tonton Georges : Même Farah en perd sa fossette, Le moral dans les chaussettes. Les prénoms à la mode, c’est Oliver Twist ou Cosette, Pessimistes, comme des journalistes au Koweït, Gavés d’antidépresseurs, les gens ne quittent plus leur couette. Le Jules : Meeerde, C'est la crise, toute la ville fait grise mine, C'est comme si, t'enlevais les couleurs dans Pikmin, Il s'agirait d'un attentat, signé "Le Kingpin", Son gaz déprimant porte un nom : "Le Big Spleen". /// Refrain : Ça fait un bail, que t'es pas sorti en ville pas vrai ? Ça fait un bail, qu'tu t'es pas senti en vie, pas vrai ? Ça fait un bail, mais en fait, t'as plus envie... T'inquiète, on arrive, à la tombée de l'ennui ! V'là tes héros, héros, héros… Tes héros, Oh, Oh ! Tes héros, héros, héros. Tes héros, Oh, Oh ! Le moral à zéro, tu vas plus aux apéros ? À l'oral, au micro, Vade Retro ! V'là tes héros ! Tonton Georges : Lumière, camera, action ! On déclenche la baston ! Tant pis si on casse tout, c'est notre côté Gaston. Des types armés d'Prozac, nous balancent des cachetons, J'réplique, les rimes claquent, 4 mesures, j'fais un carton ! Le Jules : J'arrive en à peine une seconde, à la pleine lune, En provenance des plaines d'une ville plongée dans l'amertume, J'réponds à l'appel d'une alerte à la belle brune, Un masque sur le visage et du lycra sur mes belles burnes ! Tandis qu'dans l'épaisse brume, des filles en détresse hurlent, J'bondis dans ma caisse ! Les bandits et leurs fesses brûlent. Des gadgets à la pelle, une puissance à la Hercule, J'porte même à la ceinture le gros cigare que ta mère fume ! Tonton Georges : Qui est-ce qu’on appelle, quand l’ambiance manque à l’appel ? Hein ?! Qui débarque en un temps record, foutre le bordel ? Qui ? Qui pour empêcher les sourires de s’faire la belle ? De t’mettre une balle dans la tête ? Qui est là pour t’faire ta fête ?! Hein ?! /// Refrain Le Jules : Le Kingpin nous envoie ses hommes de main, Mais ils tombent, tombent, tombent, comme des pommes de pin ! Bim ! Bam ! Beûhm ! Jusqu'au boss de fin, On fait ça vite, il est tard, y en a qui bossent demain. Tonton Georges : Finie la vie en morose, finie la grosse tumeur, On vient défendre la veuve, et la bonne humeur, Des couplets dans les mains, des doses de bonheur, Pour kicker l’gros vilain coiffé comme Yul Brynner. Lâche ton arme, connard, ou tu vas prendre une rouste ! Essaie pas d’m’endormir, j’ai un instru qui me booste, Boum ! Voilà des punchlines dans les roust- On fait le ménage, ta sale gueule, on la dégage, allez ouste ! Le Jules : Et pour le "Big Spleen", on a l'antidote : Filtrer l'air de la ville avec un antipop géant. En cas d'rechute, on a l'anti-flop, Vous êtes sauvés, dites merci à vos gentils potes ! /// Refrain
5.
Le Jules : Depuis qu'le monde des super-héros m'a vu naître, J'fais rougir les filles, et, et, les vumètres, Nan, j'compte plus les fessées, qu'on m'a vu mettre, Mon truc fait même loucher les femmes à lunettes. Mais, depuis c'matin je me gratte l'allumette, Ça me brûle, je fais plus d'étincelles, ça pue mec ! Ma super-pisse a su percer la cuvette, Mais qu'- Mais quel supplice, au niveau de l'urètre ! C'est, hier soir qu'j'ai croisé cette belle avocate, On a bu, on a bu, abusé d'un tas d'vodka, Plus tard, je lui ai dit : "J'vais m'occuper d'votre cas… Vous faire tâter du barreau même si j'ai plus d'potes-ca !" Et voilà le résultat, j'ai l'bout du canon acide, nan, ça sent pas bon, ça pique, y m' faut plus qu'un savon classique... C'est vrai, que j'ai le baisser de pantalon facile, C'est vrai, que j'aime baiser, c'est mon talon d'Achille... /// Refrain : Oui j'ai beau être un héros sur le papier, Je suis le même zéro sous la peinture, Si je me cache derrière un micro d'acier, Je n'suis qu'un homme, un homme, sous la ceinture... Si je change souvent, ma main de panier, C'est que je cherche chaussure à ma pointure, Et je n'trouve que des soucis, je n'peux pas l'nier, Je n'suis qu'un homme, un homme sous la ceinture… Tonton Georges : J'ai mis au trou deux-trois asticots, J'commande un grand plat de viande et de haricots rouges. J'arrose le tout d'un bon mojito, j'bouge plus, il m'faudrait l’triporteur de Darry Cawl. Mais le crime ne prend jamais de vacances, Pour digérer, j'peux pas compter sur un temps de latence. J'me précipite, la victime est déjà dans le coma, J'ai un coup d'pompe, un vrai, reçu direct dans l’estomac. C'mec m'a touché au point WC, Sans Smecta, j'suis vulnérable, j'ai ma garde baissée. J'commence à "flageoler" pendant qu'ce type me tabasse, C'est sûr, dorénavant, j'tire un trait sur les tapas. Comme Ken Loach, je sens qu'le vent se lève, Ca d'vient irrespirable comme les 20% d'Le Pen. Mon adversaire tombe, dans mon lycra ça tourne mal, J'finis comme Karamazov, mais tout va bien, j'ai mon journal. /// Refrain : Oui j'ai beau être un héros sur le papier, Je suis le même zéro sous la peinture, Si je me cache derrière un micro d'acier, Je n'suis qu'un homme, un homme, sous la ceinture... Si j'laisse une trace, ailleurs que sur le papier, T'attends pas à c'que ce soit d'la peinture, Et tant pis si jamais tu me trouves à chier, Je n'suis qu'un homme, un homme sous la ceinture… Le Jules : C'était en conférence de presse, J'parlais d'compétences de fesses, Ou d'comment j'avais botté l'cul à un complet gang d'hôtesses, Quand, j'ai confondu mes "Tic Tac menthe" avec mon Viagra, Les étiquettes mentaient, on m'a piégé, mais bon c'est pas grave... C'est pas comme si j'étais en costume moulant, D'vant une foule remplie d'enfants, en fauteuils, roulants... J'dois essayer d'me contrôler, mais qui est le con, trop laid, qui m'a fait ça ? J'sens déjà mon bonbon se gondoler... Besoin d'personne pour vendre la mèche, J'suis en train d'tendre la perche, J'ai envie d'prendre la caisse et d'me tirer d'ici vite fait... "Regardez les enfants, il cache un micro dans son slip ! " Comme un vibro dans leur clip video, là je flippe... Une trique, sous ma cape, provoque un soulèvement, C'est un pic, c'est un cap qui occupe tout l'écran. On m'a d'mandé c'qui s'passait, sous mes sous-vêtements, Si vous aviez les yeux bandés, je bandais, tout bêtement. /// Refrain : Oui j'ai beau être un héros sur le papier, Je suis le même zéro sous la peinture, Si je me cache derrière un micro d'acier, Je n'suis qu'un homme, un homme, sous la ceinture... Oui même si je suis l'idole du quartier, Je vis parfois, des situations "bien dures", Je n'suis pas à / l'abri / de me faire charier, Je n'suis qu'un homme, un homme sous la ceinture... Tonton Georges : Me voilà, haha ! le héros de ces dames, Sauvée d'un incendie, elle brûle de m'déclarer sa flamme. Y'a plus qu'à l'emballer, y'a plus qu'à déballer, Dans la Tonton-Georges-Mobile, on a qu'à s'laisser aller ! Pendant qu'elle dévale mes abdos, j'pousse le bouton d'la radio, Mon bipeur en mode "avion", et ma bite en mode "cargo". J'vais encore faire des vagues, déjà mon esprit divague... Quand soudain elle remonte me demander si c'est une blague. Comment ça ? J'comprends pas ! Mais putain qu'est-ce qui s'passe ?! Ca manque de répondant, sur le levier d'mon biplace. Moteurs à l'arrêt, je suis l'homme qui r'tombe à pic, J'dois redresser la barre si j'veux pas rejouer Titanic. Ô naufrage ! Ô désespoir ! Ô mollesse ennemie ! Besoin d'sang neuf, de sang d'boeuf, j'en bois un litre et demi, Mais j'ai rien d'un taureau, elle se fout d'ma demi-molle et Me laisse en plan, le gland à l'air, le collant à mi-mollets. /// Refrain : Oui j'ai beau être un héros sur le papier, Je suis le même zéro sous la peinture, Si je me cache derrière un micro d'acier, Je n'suis qu'un homme, un homme, sous la ceinture. Oui j'ai l'habitude d'marquer des points G, Mais parfois j'reste au point mort, je n'suis point dur, Fais quand même attention, là où tu t'assieds, Je n'suis qu'un homme, un homme sous la ceinture...
6.
Tonton Georges : Mon costume au placard, j'enfile un jean, Mes baskets, pour faire un p’tit tour en ville. Sous le ciel bleu toutes les filles sont jolies, Rester chez moi serait de la folie ! Plus de foule, plus de photographes, Plus de lettres d'amour et de fautes d'orthographe. Plus de culottes qui portent des tâches, Plus de MCs qui veulent que je les clashe. A l'aise, à l'air libre, Avec ma bière, ivre, Sous le soleil, qui chauffe, j'ai la tête vide. J'me fais snober par les meufs comme un autre, Quel joie de faire enfin partie des vôtres ! J’ai rangé le masque, j’suis relax, J'me relâche, mon week-end je le passe Loin du tumulte et du fracas, J’regarde couler la vie sans tracas. Le Jules : J'suis sorti sans masque, sans cape, de la maison, Avec du rap dans l'casque, et des sapes de saison, Pour oublier mes frasques, j'me casse je ne sais où, Un peu d'rhum dans une flasque, je trace, allez, bisous. D'habitude j'en fais trop, là j'arrive en métro, Et en plus il fait trop beau, j'fais des photos, Ouais, j'souris aux clodos, J'oublie tous mes bobos, J'ai mis mon tél au dodo, J'regarde passer les autos, les motos, les lolos, Ha ha, j'prends des poteaux, sur l'pif, Les paparazzis sont ailleurs, je surkiffe. Je suis un Rimailleur en mode furtif, Mais chuuut… faut pas l'dire... J'passe mon lundi au soleil, j'emmerde Cloclo, J'ai récupéré du sommeil, me suis levé pas trop tôt, En ville incognito, comme un gagnant du Loto, J'm'en bats les couilles de tout, pardon pour tous les gros mots, Mais putain j'ai le mojo, à l'écart des projos, Et j'ai pour projet, d'me barrer dans un dojo, Un jour on parlera d'oim, dans des histoires de Toto, j'laisse ma notoriété dans mon dernier popo… /// Refrain Quand, on arrive en ville, Sans, une ribambelle de gens, complèt'ment hystériques, Franch'ment qu'la vie est belle ! (x1000)
7.
Kesta : Hey yo! On débarque en ville façon Desperados, l' étui à guitare chargé d' vinyls, c'est nos bastos, fait taire les wacks, claque les faux experts Adios! Fédère les chicas et les Hip Hop aficionados.. J'suis l' street mariachi, souvent trop borracho mais je plie les fon-chis qui au micro se croient chauds.. J'arbore la moustache d'une longue lignée de Muchachos, représente le Serpat, NSA et meme les OS! Sers moi une Corona, si t'as des corrones, chante moi du Corona avec une plume dans les fesses. Ici pas d'souci, reste assis pendant la leçon, la Soul c'est l' vrai son, meme pour les mauvais garçons! Bad boy, je l'suis pas, j' préfère les bonnes vibrations, Rude boy j' te suis pas, t'as l'anus qui vibre à fond.. Dans ta ville c'est toi l' boss, le Hip Hop est ton otage, mais ceci est fini, mon posse est au dernier stage! Refrain : Quand on arrive en ville, les wacks changent de trottoirs et même armés de vinyls, on fait quand même peur à voir ! Un groupe avec du style, en quête de nouveaux comptoirs, On crache des rimes subtiles, des cuts coupés au rasoir… Djar One: Quand on arrive en ville Les b-boys se défient Les MCs se débinent Tes potes planquent leurs bibines Des rimes plein les babines Badine pas sur les platines Le lino, les lettrines, on se Vaccine aux quatre disciplines Donc on affale Au micro tels des morfals Fallait te planquer Flanqués de la horde On débarque Avec une cohorte d’acharnés Enveloppés ou décharnés Prêts à tout arracher Cracher des versets Déverser des litres d’encre Les chantres de la variétoche En bouffent leurs partoches Estouffer Partouche Sans vider de cartouches C’est ce qu’on fait dans le Hip-Hop Un hold-up qui fait mouche On déboule dans ta bourgade Pour les Bourres c’est la cagade Une escouade de fêtards Déborde leurs brigades Partout des excités C’est une city block-party Elle continuera d’exister Même quand on sera partis Refrain Senbeï : Moi, quand j’arrive en ville j’ai qu’une envie liquider tous les vieux / Qui r’fusent qu’on s’amuse parc’que soit-disant on abuse un peu / J’suis pas un rageux mais pas touche à mon terrain d’jeux / Toute la s’maine j’étais sage donc le Weekend j’fuck les grincheux / Quand j’déboule en ville c’est pour m’défouler, me saouler / Si j’suis bruyant désolé, pas la peine d’app’ler les poulets / Marre de voir les bars couler parc’que les voisins s’plaignent trop / On peut même plus s’la coller, pour nous c’est un vrai blème-pro / Quand on arrive dans ma ville, c’qui frappe c’est la police / Omniprésente et violente, son objectif : qu’on ramollisse / En plus on fait du rap, faut pas s’attendre à c’qu’ils applaudissent / Même si l’notre est positif, on r’présente tout c’qu’ils vomissent / Refrain x2 Drink beers everyday !
8.
Senbeï : J’pense qu’au cul, j’ai une queue sous la ceinture / Et toute ma vie tourne autour de cet axe cylindrique / J’pense qu’au cul, j’ai pas d’cœur sous l’ossature / Dans toute ma vie rien ne prend plus de place que ma trique / C’qui implique des complications sévères / Un épicurien qui savoure pour les rombières c’est un pervers / Chérie ! j’vais quand même pas t’promettre l’amour, c’est clair / Mais ce soir j’peux être ton sauveur vu qu’j’ai l’air d’te plaire / J’pense qu’au cul, mais j’kiffe aussi les nibards / Les p’tits, les gros, les vrais, les faux et même ceux qui sont bizarres / J’détecte un téton qui darde à 3 kilomètres dans le blizzard / Un décolleté ! j’t’écoute plus, dans ma tête c’est d’jà ti-par / Le sexe, un pouvoir de diversion inégalable / J’en oublie mes envies d’révolution et toutes ces salades / J’en perds la rage qui pourtant souvent m’habite / Sous les pavés la plage, mais sous la ceinture ma bite // Refrain : Nous on frappe sous la ceinture T’arrose avec de la peinture Blanche dans ta figure ruine ta belle chevelure Frappe sous la ceinture T’arrose avec de la peinture Blanche dans ta figure ruine ta belle chevelure Djar One : Au mic pas fair-play on nique ta air-play Tape dans le Rap gras déploie des textes grivois Des beats qui puent le sexe exquis quand je m’exprime En rimes, exagère un poil pour faire dans la frime Les fripes des groupies s’humidifient youpi ! C’est difficile j’oublie le skeudi et ce que je dis Divague un instant sans blague sadique Comme un inceste rêvé avec mon cher public Pas d’eunuque dans ma clique ça cogite avec sa bite Débite des insanités sec car chez les mecs : « C’est souvent tout dur en dessous de la ceinture » Jean, baskets, Swatch, Clio, monté fin Mais devine qui titillera un clito à la fin Tel Tatayet j’ouvre pas le bec mais elle comprend Couvre-moi de baisers abjectes à l’effet qui surprend Refrain x2
9.
Kesta : J'ai du vinyl dans les veines, mon sang fait 33 tours, si la cellule saute, ce récit subira 30 ratures, comme Eddy Brock, le symbiote me parasite, il pue l'acétate, provoque des cloques et m' irrite.. Il faut que je troque dans les brocantes, traque les disques aux bon tracks, braque les spécialistes aux gros stocks, alors je frappe claque ces grossistes un peu secs, pour shourer la wax de Bolbec à Vladivostok. j'ai vendu mon âme à Satan perdu au carrefour pour un peu plus de talent et dépasser Harfleur, le Tommy Johnson du rap avec son blaze au fatcap diggant sa came sur le sillon à la Shure 44... j' suis un super villain, j' laisse les slibards fluos aux gentils, défendre la veuve et l' orphelin, plutôt flyer aux Antilles.. J' pique le fric des anti-numeriques qui passent vite au Serato quand je visite leur discothèque.. Un vrai klepto, c'est un bleme-pro, tellement accro à la galette, j'ai même volé le disque du dos du chanteur Jean Philippe Smet et si son contenu est bidon, comme un vieux tube à la con, je suis tellement gourmand que j'les pique pour les macarons! Djar One : Je pratique la transfusion de sons Détourne les vieux skeuds qui ne tournent plus Contourne leur paperasse tu le sais Flaire la matière sonore dans la mélasse usée Mute la merde en or Toute lutte est vaine mon poison dans les veines te butte Dans le cal bute un tube toujours caché Crache des ondes de choc Le monde et mon époque Le terrain de chasse des tracks les plus perchés Recherché par la SACEM les samples ça j’aime Pas gêné à l’idée d’amputer la retraite des ridés du show-biz D’une traite je dépouille les bacs des échantillons qui claquent Cette arnaque ne me rapporte pas de millions Mais reste une rébellion contre les belles mélodies des héros de ta radio Des vibratos dans le cardio les vibrations de l’air mon arme Le snare-kick guide mon âme Senbeï : Le sang contaminé par les remords depuis ma tendre enfance / La mutation fût lente mais là c’est mort on va m’entendre en France / J’suis dev’nu l’Homme Micro, le porte-voix d’mon propre cœur / J’répands mon big égo en dégueulant des vers pleins d’rancœurs / Petit j’ai pas assumé quand j’ai vu qu’j’étais pas Gentil / Alors je restais muet, j’dissimulais mes ressentis / Pourtant j’te garantis qu’en tête j’avais des putains d’réparties / Fini l’gâchis, j’lâche mon lyrical Mawashi / Ça va chier ! maint’nant j’suis blindé, toutes ces années / Où j’encaissais sans broncher m’ont forgées une armure d’acier / Mon verbe est libre, plus aucun file ne l’retient / J’ai coupé tous liens inutiles et gênants pour mener ma vie de Vilain / Comme j’l’entends. Mon plaisir est malin, mon pouvoir malsain / Car en tant qu’Homme Micro j’fais que baiser des Femmes Enceintes / Microman leur fait vibrer la membrane jusqu’à la déchirure / Jamais j’ai de panne de batt’rie, j’assure même quand j’suis mûr / Collectionneur de bitures hardcores / Ça m’empêche pas d’salir ton honneur petit conard d’usurpateur / Dans c’game de merde, bien sûr qu’c’est moi l’vainqueur / A la scène comme au bistro j’t’enterre, j’suis l’Homme Micro mi-Kanter //
10.
Senbeï : Acoosmik ! Groupe de morfales hors pairs, orfèvre en la matière / Tout niquer chez nous c’est un sport frère / Pour obtenir c’qu’on désire jamais tu nous verras faire de manières / Nous on s’sert, demande aux Rimailleurs… / Concerts communs même les copains croient qu’y’a pas de catering / Quand on s’radine dans ta ville c’est pas que pour per-ra 4 rimes / Sur scène on squatte jusqu’à c’que l’ingé coupe le son / Et on ne bouge des loges qu’une fois sûr qu’il n’y a plus d’boisson / LH ! Ville à fort taux d’morfalité / T’as un plan vend pas la mèche ou t’auras pas l’temps d’en profiter / Tout c’que t’as-tu l’partages avec nous comme une fatalité / Quelque soit c’que tu caches on va l’ver-trou mec on est trop futé / C’est notre 6ème sens, notre 5ème discipline / On t’carotte avec aisance mon pote on n’est pas des types clean / Même si tes un rapace hors du commun nous on t’baise / On applique la règl(e) n°1 d’Franck Lopez // Djar One : Piquant tel une épine dorsale j’affale C’est un Morfal Kombat fallait faire gaffe Piqué en flagrant délit d’estouffade Relève le défi tout bouffer que ce soit relevé ou fade Lève mon cul du canap’ choppe toasts et canapés Hop, j’ose terminer les calanches entamées Même rétamés les lésés viennent réclamer Acclame le vainqueur pas de restes ça me tient à cœur Morfal au quotidien chaque jour je m’y tiens donc Planque cette tarte au four si vraiment tu tiens A en avoir le grappillage tout un art pour s’incruster en after tel un pilleur Le meilleur des gratteur au gratin ça t’impressionne Le but est atteint quand un peu de tout je ponctionne Mais y’a que pour moi que ça fonctionne Si tout le monde fait pareil manquerait plus que je claque de l’oseille Kesta : Moi j'te l' dis tout d 'suite, j' suis pas vraiment fan de c' beat, mais c'est pas grave, j' le kicke, en gros c'est comme aller au Quick ou l' Duplex, tellement crevard que t' y vas, puis t' es vex' avec un goût de défaite, comme quand tu re-niques une de tes ex.. Tu t' sens coupable, pas capable de refouler tes vices, glisse sur la Pinte douce puis repenses avec ton pénis... c'est l' drame! Réveil gêné avec madame, encore 4 grammes.. et un p' tit dèj' au doliprane! Tous les jours, c'est le morfal Kombat, à la cantine je mord, fallait pas tenter le coup bas, la grosse part est pour moi, les gosses en parlent tout bas, m'appellent Kubiac ou Kool Kest Gargantua.. Je baffre comme un chancre, chante dans tes baffles et baffe les MCs cancres, la culture Hip Hop est infestée de cancrelats et comme Bear Grillz, j'ai pas peur de manger ça!
11.
Kesta: On passe not' temps a tenter d'avoir l'air cool couler les soucis sous l'alcool et s'persuader que tout roule raser les murs la semaine pour éviter la houle attendre le weekend, trouver la bonne teuf qui défoule.. S' faire écraser par le système et ses moutons participer malgré sois à l'uniformisation, la vie c'est chiant, surtout après 18 ans quand les responsabilité pèsent et qu' on est resté un enfant! Heureusement j'ai la famille, mon amour et le Hip Hop quand j'dis famille, j 'compte les amis et de c' coté je suis au top, j' tasse le temps parceque la vie m'a souvent prouvé qu'elle est courte, kiffe l'instant parceque pleurer, ça revient à dire qu'elle est morte.. j'dors pas trop, je ferai ça quand je s'rai dead, de tout façon, j'y arrive jamais, meme quand je suis raide, j'ai l'impression de rater trop de choses, j'voudrai etre partout, j'ai ça dans l'sang, mais j'suis nulle part à 100%... J'aime le Hip Hop comme un frère, c'est si puissant et absurde à la fois mais les sentiments ne se controlent pas aussi étranges qu'ils soient.. Et quand au retour de ses facultés mentale, je garde la foi, lutte pour le sortir du coma. Mes oreilles samplent en 12 bits, je chante pas pour l' flouze vite, et si j' m'étale sur c' blues beat, c'est que je sens la douce fuite de sa Stamina, ma barre de vie se vide mais pour moi hors de question que ça s'termine la. Senbeï : Ma barre de vie / se consume au même rythme / Que ma barre de shit / que j’consomme et qu’j’effrite me / Demande pas si j’flippe, j’assume et je milite / Pour le droit à la cuite, j’m’assomme car j’le mérite / J’taffe dur et j’t’assure que c’est pas dans ma nature / Alors apres l’turbin / Ben bien sûr que j’me mets bien ; joint pur, cahier plein d’ratures / Et j’oublie qu’c’est dur le quotidien / Un beat en boucle et je sens ma barre de vie r’grimper / J’gratte un nouveau couplet, forcément les wacks vont r’trinquer / Planquez-vous les mous ! J’fais que des rimes de cinglé / Merde que voulez-vous !? Quand j’écris c’est pour tout déglinguer / J’te balance une barre d’ma vie en 16 barres / Senbeï : plusieurs humeurs dans une même heure / Buveur-bavard, prêt à tout pour un plan crevard / Fumeur-rêveur, et j’me r’transforme en lover…// Djar One: Ma vie c’est se taper Des barres posés au bar Avec les potes opés Toujours les mêmes qu’au départ Dépareillés mais qu’importe L’amitié d’autant plus forte On se supporte mutuellement J’ai pu faillir mais tellement Je m’en veux Je n’élude plus les enjeux Les turpitudes dangereuses Si nombreuses de l’existence Donc malgré les distances Les plannings les absences Le téléphone mon ennemi Je garde à l’esprit mes amis Il me tarde prendre le temps De freiner ce rythme haletant Profiter des proches Pouvoir changer mon approche De la vie, faire Du tri dans mes envies Virer le futile Mais je reste un ado débile Qui délire qui dérive Sur le long fleuve pas tranquille Cependant si plaisant Plus agité que la plaisance En ce sens la routine Pas besoin de l’éviter Terminé, je n’ai Plus qu’à poser le mic et filer
12.
It's Game Over, You loose !!!

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Pour la petite histoire, Les Rimailleurs et Acoosmik, respectivement nos potes de Rouen et nous-même, se sont dit qu'ils feraient bien de mettre une partie de leurs forces en commun pour essayer de rayonner dans vos esgourdes.
Au résultat, c'est mieux qu'un affrontement, c'est bien deux albums dans le même paquet.

- D'un côté: 2013, Année Héroïque
> Un périple rocambolesquement héroïque vécu par Le Jules et Tonton Georges. Du hip-hop matiné de story-telling et de gags "sous la ceinture"

- De l'autre côté (on retourne le disque mentalement): Vieilles Canailles
> Acoosmik balance ses grosses prods fonky et ses punchlines qui cognent. Brut. 90's. On aime.

Deux styles, deux écoles.
Un seul vainqueur, le hip-hop.
Et le tout vous est OFFERT.

credits

released April 22, 2013

Face A :
Tous les morceaux produits, enregistrés et mixés par Tonton Georges dans sa Piaule, Rouen.
Paroles: Le Jules & Tonton Georges.

Face B:
Tous les morceaux produits, enregistrés et mixés par Djar One, au Beats House Studio, LH.
Paroles: Kesta, Senbeï & Djar One.
Cuts: DJ Moon's & Inkredibl'Chapô.

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Acoosmik Le Havre, France

Depuis 2005, Acoosmik crée une musique qui prône les valeurs originelles du Hip-Hop: un retour aux sources funky, énergique et décomplexé, avec une bonne dose d'humour et de fun ! Pour ça, le quintet havrais composé de Djar One, Senbeï, Dj Moon's, Inkredibl' Chapô et Kesta distille samples, breakbeats, scratchs précis et affûtés... PEACE, UNITY, LOVE AND HAVIN'FUN !!! ... more

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