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Pas de Fleur
Enfin l’weekend, la semaine fût compliquée / Trop de haine et d’contrariétés. Pour mon cœur le docteur / M’l’avait pourtant contre-indiqué. Peu importe il est l’heure / De trinquer et d’éradiquer toute forme de mauvaise humeur / Alors ce soir je sors pour rigoler, pour picoler / Et si j’suis bon… pour niquer. J’ai ma panoplie d’Lover / Pimpant, j’suis bien nippé. J’planifie déjà l’after / Au cas où j’suis équipé : capotes, menottes et gaffeur / Pas d’fleur, du hardcore, je recherche le corps à corps / Avec une meuf qui s’rait d’accord pour qu’on joue aux porno acteurs / Une coquine en chaleur encore plus chaude qu’un radiateur / Et qui n’aurait pas peur de terminer chez l’chiropracteur / Mais pour l’instant pas d’flirt, j’suis avec mes potes au bar / Pas là pour boire de la flotte, j’vais pas t’raconter d’bobards / Un pakistanais veut qu’j’achète une rose pour la dame derrière / Non merci pas d’fleur… j’préfère lui offrir un verre… //
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C’est quoi c’t’Embrouille !?
Nan mais c’est quoi c’t’embrouille ? / J’suis dans un lit qu’est pas l’mien, d’hier je n’me souviens d’rien / J’ai surement dû boire plein d’vin, je sais, c’est pas bien / Mais comme toujours les conséquences, j’y pense le lendemain / C’est malin ! Mal à la tête, haleine et regard canins / J’aime faire la fête le soir mais j’le regrette le matin / C’est quoi c’t’embrouille ? / Je sens les draps qui bougent et des doigts qui m’touchent, une bouche / Me fait un bisou dans l’cou… Elle a l’air douce ! / J’fais semblant d’dormir encore pour qu’elle aille prendre sa douche / Comme ça j’partirai en douce… Mais si j’ratais l’Amour !? / Allez, je me retourne, suspens… Roulements d’tambours /
Oh ! Mais c’est qu’elle est belle la demoiselle / Enchanté, désolé j’sais plus comment tu t’appelles / D’ailleurs j’sais pas non plus si on est chez toi ou à l’hôtel / En fait j’sais même pas où on s’est rencontré, c’est quoi c’bordel !? / Tout ça, c’est surement c’qu’elle a lu dans mes yeux / Dès qu’nos regards se sont croisés j’me suis senti comme paralysé / Pas un mot n’est sorti d’mon bec, timide et mal à l’aise / Mais on dirait qu’ça n’l’embête pas, elle sourit et m’donne un baiser / Elle se blottit dans mes bras, j’comprends rien mais laisse faire / J’s’rai qu’un abruti si j’m’en allais rejoindre ma sphère / En plus j’suis bien là !... ça change / Et même si j’trouve ça étrange… vraiment j’suis bien là ! / Elle promène sur mon ventre lentement ses longs ongles / J’crois qu’on pourrait s’entendre j’ressens des bonnes ondes / Drôle d’impression, par une inconnue j’suis séduit / Elle lance un regard polisson, content de n’pas m’être enfui… Action ! /
L’étape des préliminaires franchie avec succès / Il reste un obstacle avant d’entrer dans l’vif du sujet / Trouver une capote vaille que vaille, j’fouille dans toutes mes poches mais que dalle / Pareil dans mon larfeuille, même celle de s’cours s’est faite la malle / C’est plutôt bon signe, ça veut dire qu’cette nuit j’m’en suis servi / Un stress en moins car j’suis pas toujours malin quand j’bois d’l’eau d’vie / Quant à Madame, elle retourne tous ses tiroirs mais en vain / Donc j’lui dis : « reste ici j’cours à la pharmacie et j’reviens » / Me v’là dehors, j’reconnais même pas l’quartier, fait chier ! / Mais où j’suis ? Cette nuit j’devais vraiment être éméché / Voire gravement amoché, pas loin d’être un déchet / Ça va pas m’empêcher d’dénicher c’que j’suis venu chercher / Pas un chat dans les rues, rideaux des boutiques descendues / Parce que bien entendu c’est Dimanche ; difficulté accrue / Je vais et viens de trottoirs en parvis sans parvenir / À trouver ne s’rait-ce qu’un distributeur, j’vais d’voir m’abstenir / J’aperçois un lascar qui ère j’me dirige vers lui / J’demande gêné, un préservatif, il me regarde et ri / Le mec en a un mais négocie car a compris / Qu’à cet instant pour moi l’plus important c’est qu’j’me l’approprie / Cinq Euros l’bout d’caoutchouc, le salaud, pas d’sentiment / J’achète car j’suis en rut et trace ma route sans perdre un moment / J’retrouve la rue d’la miss, arrive à son bâtiment / Merde l’interphone, putain ! Mais elle s’appelle comment ? //
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L’Air Con
Ça fait déjà plusieurs semaines que j’me sens plus l’même / Suffit qu’une personne vous aime et d’un coup la nature humaine / Semble être plus saine, dans ma vie un peu d’sel / Ça m’fait pas d’mal, parait qu’j’ai les yeux pleins d’étincelles / Mais bordel c’qu’elle est belle, aussi brillante que charmante / Des qualités à la pelle, elle trouve mes blagues marrantes / Pourtant c’était mal engagé, 1ère rencontre un vrai sketch / Mais j’l’ai recroisé en faisant exprès, pas loin d’où elle crèche / J’l’ai joué un peu plus fine, cette fois si j’étais à jeun / Elle aussi, c’est p’têt vrai qu’ça simplifie, la vie par moments / 1 heure après j’ai eu l’honneur, d’mettre mon machin dans son vagin / C’est p’têt vrai aussi, qu’c’est beau la vie finalement / J’étais aux anges ! Savoureux mélange / De joie, de poils et de langues, phénomène étrange / Directement j’ai compris qu’elle était différente / Une fois vidé j’ai pas tenté de prendre la tangente /
J’suis tombé amoureux, j’ai bien l’air con maintenant / J’affiche un air heureux, me balade en chantonnant / J’ai toujours été peureux, dès qu’y avait des sentiments / C’est beaucoup trop douloureux, ça finit mal généralement /
Mais j’suis tombé amoureux, j’ai bien l’air con maintenant / J’affiche un air heureux, me balade en chantonnant / J’ai toujours été peureux, dès qu’y avait des sentiments / J’pensais qu’c’était douloureux mais ça rend vivant finalement /
Sourire indélébile, l’air débile / L’impression de devenir pire qu’tous ces imbéciles qui d’habitude m’horripilent / Dire que j’trouvais leur bonheur peu crédible / J’n’imaginais pas que Cupidon me prendrai pour cible / Impossible ! En couple j’me suis jamais senti libre / Mais j’me sens ivre, cette fille me fait perdre l’équilibre / J’me délivre de quelques complexes, avec elle je me livre / Moi qui pensais qu’ça n’arrivait qu’dans les films et les livres / Me v’là embarqué dans une histoire à l’eau de rose / J’ai succombé donc accepté ce beau cadeau d’Eros / Au-delà de la logique, je suis mon instinct / Un amour presque pathologique, j’suis gravement atteint / Accro à sa peau de satin, mon bout se tend / Dès qu’mes mains se posent sur son beau popotin consentant / Et toujours content de m’accueillir, Madame sait recevoir / On prend du bon temps, on n’pense qu’à jouir et c’est jubilatoire /
Refrain
On s’voit dès qu’on peut, on s’envoie des texto cuculs / Toujours un goût de trop peu mais faut bien qu’nos vie continuent / Désolé les copains l’weekend j’ai d’autres trucs de prévus / Les doux rendez vous coquins remplacent les beuveries, les bévues / Certains m’disent que j’fais l’con, qu’faudra pas dire qu’j’étais pas prévenu / J’comprends leur réaction mais j’suis dans la passion des débuts / Pas d’panique ! / Demain si ça s’termine bien sûr j’serai déçu / Mais cette fille aura tout d’même enrichi mon vécu / Depuis qu’je suis amoureux, j’trouve tout bien plus savoureux / Et franchement j’vous avouerais qu’ je n’pensais pas que j’trouverai / Quelqu'un qui sache à ce point me rendre heureux / Et qu’en plus ce soit réciproque, faut croire que j’me gourais / J’ai trouvé mon double avec plus de cheveux et des nichons / Evidemment ça m’trouble mais c’est bon d’vivre à l’unisson / J’m’aperçois qu’avant elle ma vie n’avait rien d’folichon / Tout simplement car j’avais pas connu l’grand frisson //
Refrain
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4. |
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Elle doit passer ce Soir
Jamais j’n’ai à ce point aimé une femme / P’têt même bien qu’avant elle, j’avais seulement cru être amoureux / Libéré de mes instincts d’homme polygame / C’est certain j’n’ai besoin que de ses longs baisers langoureux / Les autres nanas sont devenues fades / Plus aucune n’a d’intérêt, me serais-je fait marabouter ? / J’ai l’impression de vivre un conte ou une fable /
C’est c’que j’me dis sans arrêt mais là je commence à douter / Non pas d’la sincérité mais d’la longévité / D’cette histoire, qui je l’sens n’a plus qu’une durée dérisoire / On est allé si haut qu’on s’est brulé les ailes comme Icare / C’est bizarre, j’pense pas qu’ça va durer, mais j’veux y croire / Apres tout j’peux m’gourer alors je garde espoir / On n’va pas faire une croix sur l’bonheur après quelques déboires / On s’ra à la hauteur tant qu’y’a d’l’amour l’reste est accessoire / Ça va vite s’arranger, t’manières, elle doit passer c’soir… /
Elle doit passer c’soir… Elle doit passer c’soir… Elle doit passer c’soir…
Elle doit passer c’soir, j’lui prépare un bon diner / Elle va s’détendre et comprendre qu’ce s’rait con d’abandonner / Ne pas vivre que pour soi ça s’apprend, chez moi c’est pas inné / J’ai fais quelques boulettes, en l’admettant elle va m’pardonner… / Les couples traversent des épreuves, c’est pour ça qu’je n’voulais / Plus m’impliquer. J’aime pas quand c’est compliqué / Alors dans le doute j’évitais l’big love pour n’pas me faire rouler / Mais j’ai craqué et j’ai peur de m’faire plaquer / Je refuse de la perdre, qu’est ce que j’ferais sans elle ? / J’ai trouvé ma perle, elle s’envole, j’finis à l’asile / Comment la convaincre ? J’connais pas toutes les ficelles / Si vraiment l’amour pouvait tout sauver ce s’rait si facile… / Jamais j’n’ai à c’point aimé une femme / Et j’sens bien qu’elle va m’échapper, c’est râpé, il est trop tard / J’ferais mieux d’me préparer à vivre un drame / Madame est occupée, elle vient d’appeler… elle passera pas c’soir… //
Elle passera pas c’soir… Elle passera pas c’soir… Elle passera pas c’soir…
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My Love
Putain t’es partie, pourtant c’était parfait / T’étais pas qu’une parmi d’autres, avec toi j’parlais / On n’s’était rien promis, on n’avait pas d’projet / Aucun programme, hormis profiter et s’marrer / On s’voyait quand on pouvait, donc pas souvent, mais ça m’allait / Forcement ça t’a saoulé, fatalement tu t’es envolée / Pilule dure à avaler, ridicule envie d’t’appeler / J’me sens nul depuis qu’t’as filé, j’fais que fumer et picoler / Bien sûr que j’vais m’relever mais là j’suis mal à en crever / Pour décrire tout c’que j’éprouve faudrait qu’j’écrive au moins 3 pavés / Rien à foutre qu’tu sois navrée ! C’est pas vrai / J’ai bien compris que j’te gavais… mais pourquoi ça m’rend taré ? / C’est pas si grave et j’ai traversé d’autres épreuves mais / J’reste à l’était d’épave, effondré et complètement paumé /Sonné, je pige pas c’qu’y m’arrive, marre d’en baver / De délirer, j’vais dériver… mais pourquoi tu t’es barrée ? / Je barjote, envisage des scénarios-catastrophes / J’suis sûr qu’un nouveau mec partage ton pieu, même si j’ai pas d’preuve / Je radote car j’ai pas simplement perdu ma meuf / Pas sûr que j’puisse un jour retrouver mieux, tu resteras « My Love » / Pour t’oublier je manœuvre et je tente tout / Pour qu’ma raison puisse dominer mes émotions, mais en vain / J’vais pas t’faire avaler des couleuvres ou dire qu’j’m’en fous / Plongé dans une profonde affliction, j’reste au fond d’mon ravin / (Merde !) Faut qu’j’admette que j’m’étais complètement gouré / Qu’en fait, pour les doux duos amoureux j’suis pas doué / Faut qu’j’arrête d’espérer voir cette conne de roue tournée / Qu’j’accepte et qu’j’avance avant d’définitivement couler / Mais putain t’es partie, pourtant c’était parfait / T’étais pas qu’une parmi d’autres, avec toi j’parlais / On n’s’était rien promis, on n’avait pas d’projet / En fait c’était formidable et j’ai tout foiré //
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6. |
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The Look of Love
The look of love /
Is in your eyes /
The look your heart can't disguise //
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